Enfant déjà, je lisais énormément de romans. Je demandais sans arrêt à mes parents de m’acheter la suite de telle saga ou d’en commencer une nouvelle dont des amis m’avaient parlé à l’école. J’ai immédiatement été séduite par l’univers de la fantasy avec ses personnages surnaturels ou mythiques (fées,  elfes, monstres, dieux) ou encore des lieux imaginaires où rien n’avait vraiment de sens mais où tout était magnifique comme des forêts enchantées peuplées d’animaux magiques dotés de la parole.
Cela me faisait rêver.

J’ai dévoré les sagas d’Anne Robillard (Les Chevaliers d’Emeraude, Les Héritiers d’Enkidiev, Les Chevaliers d’Antarès), de Rick Riordan (Percy Jackson et Les Héros de l’Olympe), Stéphanie Meyer (Twilight) ou encore J.K. Rowling (Harry Potter). Leur style d’écriture, les descriptions des lieux, des personnages mais aussi des émotions, tout cela me touchait au plus profond de mon être. Je voulais toucher les gens comme j’avais été touchée. Leur faire imaginer des lieux, des visages, des expressions faciales et les plonger dans une réflexion et une interprétation de tout ce qu’ils lisaient. Je ne voulais pas cibler une catégorie d’âge, comme le feraient certaines sagas pour adolescents. Je voulais que mes romans puissent être lus et appréciés par tous, quels que soient l’ethnie, la classe sociale ou l’âge. C’est pour cette raison que j’ai décidé de rester dans le monde que nous connaissons. Les histoires de fantasy peuvent avoir lieu n’importe où, tant que l’on a des personnages surnaturels. C’est ce que j’ai décidé de faire : plonger la fantasy dans notre monde et créer un univers mixte. Je pense d’ailleurs à l’avenir écrire un roman (ou une saga) dans un univers totalement inventé avec des personnages imaginaires uniques. Mais je n’en suis pas encore là. Je vais plutôt me concentrer sur la suite de ma saga Éléments en continuant la rédaction du tome 2.

Cela étant, si vous avez lu mon premier roman, vous comprenez ce à quoi je faisais référence un peu plus tôt en parlant d’univers mixte  : une jeune femme dotée de capacités surnaturelles dans un monde qui connait des problématiques graves. Pour ceux qui l’ont pas lu, je vous laisse le découvrir.

Le fait le plus important à garder en tête reste la volonté de faire ressentir aux lecteurs des émotions grâce aux descriptions et aux actions qui se déroulent dans mon roman mais également de leur permettre de mettre à profit leur imagination pour définir les lieux dans leur esprit ou encore pour visualiser le visage et le physique de chaque personnage de telle sorte à ce que chacun se sente happé et intégré dans l’histoire. Qui ne s’est jamais amusé à comparer le physique d’un personnage de livre à celui de l’acteur ou de l’actrice qui tient ce rôle dans une adaptation en film ? Je pense que nous sommes plus nombreux que nous ne voulons bien l’admettre. Je trouve cela normal, et à bien y réfléchir, cela peut paraitre comme une idée marketing afin d’attirer la curiosité des gens. Mettons que vous avez lu un roman et que son adaptation sort au cinéma, qu’allez-vous faire immédiatement ? Regardez la bande-annonce ? Vous connaissez déjà l’histoire… Vous allez rechercher la distribution des rôles et les comédiens qui ont été choisis pour comparer votre interprétation et celle du réalisateur. Vous allez discuter avec vos proches, vos amis qui vont eux-mêmes aller vérifier etc. Je pense finalement que la fantasy peut toucher n’importe qui selon le style dans laquelle elle est écrite.

Et puis, je doute être la seule à penser qu’il existe encore parmi nous de nombreux enfants dans un corps d’adulte qui ont besoin de se plonger dans une histoire irréelle pour s’évader.