Auteure et étudiante : voici mon parcours

Bien que mon roman sorte alors que je suis ingénieure en géosciences, toutes son écriture, correction, mise en page, relecture, etc. a été faite lorsque j’étais étudiante. Je vais donc vous présenter mon parcours dans les moindres détails !

Tout d’abord, l’envie d’écrire mon propre roman m’est venue quand j’étais en terminale (l’année du BAC, oui). J’ai donc commencé à poser toutes mes idées sur papier, c’était absolument illisible pour toute personne extérieure, mais moi je me comprenais, c’était le principal. Une fois le diplôme du BAC obtenu, j’ai intégré une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE pour les intimes) à Lyon en spécialité Biologie et Sciences de la Terre (BCPST, j’avais dit « mon parcours en détails »). Pour ceux qui ne connaissent pas les CPGE, il s’agit de deux années d’études intenses dans des matières générales (comme les mathématiques, la physique, la chimie) et des spécialités (comme la biologie, la biochimie, la géologie) afin d’obtenir le meilleur rang lors de concours pour intégrer les plus grandes écoles d’ingénieur de France. Autant dire que le temps manque lorsque l’on est en prépa. Petit point de ma personnalité, je ne réagis pas très bien face au stress et à la pression. J’ai donc mis tout mon temps dans mes études, délaissant ainsi l’écriture de mon livre avec tristesse. Je devais faire des choix et mes études étaient plus importantes que mon roman (je me rends désormais compte que ce n’est clairement plus le cas…). Je n’avais que les vacances d’été pour me replonger dans l’écriture, les autres vacances scolaires étant considérées comme des « interruptions de cours » au cours desquelles les révisions et les devoirs restaient intenses.

Une fois mon école d’ingénieur intégrée, j’ai repris conscience de la notion de « temps ». Je me suis remise au sport et je me suis forgée une vie sociale pratiquement disparue les deux années précédentes. Encore une fois, l’écriture de mon roman passait au second plan. J’écrivais mes chapitres de manière irrégulière, sans de réelle cohérence. Une fois terminé, je l’ai relu sans éprouver de grande satisfaction. Je me suis dit que j’allais écrire la suite, et que, cette fois-ci, ce serait ma priorité numéro 1. C’est seulement en troisième année d’école d’ingénieur, bien après le confinement et les cours à distance, lors de mon stage de fin d’études au cours duquel j’avais plus de temps pour moi, que j’ai décidé de reprendre mon premier roman de fond en combles. Je trouvais dommage de laisser un roman dans lequel je percevais du potentiel et de ne rien en faire. Alors je l’ai relu, et relu, et relu encore afin de corriger toutes les incohérences, toutes les erreurs de temps, les fautes d’orthographe. J’ai terminé ma propre relecture et j’ai demandé à des amis d’être mes bêta-lecteurs. J’ai à nouveau corrigé mon roman selon leurs conseils et remarques. En parallèle, je me renseignais sur l’édition de mon roman, comment le faire publier ? Comment réaliser mon rêve de voir des personnes tenir mon livre entre leurs mains dans un train, ou le transporter dans leur sac pour leur lecture de vacances ?

J’ai trouvé la solution de l’autoédition à la même période que j’obtenais mon diplôme d’ingénieure en géosciences. Et je savais que j’allais devoir travailler dur afin d’autoéditer mon roman. Je vous raconterai tout cela dans un prochain article portant sur Ma décision de me tourner vers l’autoédition.

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